Alex Sandrin
Il était un homme appelé Alex Sandrin,
Qui n'avait jamais pensé finir en quatrain,
Mais ceci n'est pas un quatrain... ça tombe bien.
En effet vous y êtes peut-être habitués,
Et cela risque fort de vraiment vous saoûler,
Mais je vais, une fois encore, m'éterniser.
Alors que l'Alex axait sa vie sur l'action,
Dans le domaine de ces films du même nom,
On le traita de Schwarzenegger en haillons.
Il abandonna donc, abattu, bras ballants,
Son envie de briller ainsi sur grand écran,
Malgré les encouragements de sa maman.
Attristé, dévasté par telle désillusion,
Il se remit vite en tête une ambition :
S'ériger un jour dirigeant d'une nation.
Mais alors qu'il avait acheté la Floride,
Afin qu'aucun recomptage un jour ne le bride,
On le traita de Schwarzenegger apatride.
Car sans être un grand autrichien il est vrai,
Il était quand même ennuyeux qu'il fut français;
Bien sûr, qu'il ne fut américain suffisait !
Il réfléchit un court instant à une idée,
Celle de trois tonnes de fonte soulever,
Pour sur les podiums terminer homme musclé...
Mais là, il fut malin, sacré Alex Sandrin ;
Il anticipa la critique de chacun,
En disant "oh que non", il n'en sera rien !
En effet il se souvint d'un autre passé
Du grand autrichien vraiment très barraqué...
Dur de sa voie trouver quand on est fils caché !